Cette alliance vise à défendre un bilan axé sur le social et l'écologie, tout en se positionnant contre le camp "réactionnaire" incarné par son adversaire. De son côté, Jean-Michel Aulas a réussi à fédérer la droite et le centre, obtenant le soutien de LR, Renaissance et du MoDem. Très actif sur le terrain, comme lors de sa visite à la Vogue des marrons, il bénéficie d'une image positive selon les premiers sondages, qui le créditent de 47 % d'intentions de vote, loin devant le maire sortant.

La troisième force en présence est La France Insoumise, portée par la députée Anaïs Belouassa-Cherifi. Conformément à la stratégie nationale de son parti, elle a lancé sa propre campagne, critiquant vivement le bilan de la majorité actuelle et qualifiant Jean-Michel Aulas de "guignol de la droite et de la macronie agonisante". Elle entend incarner une "gauche de combat" et n'exclut pas une alliance au second tour, bien que des désaccords de fond persistent. Cette division est perçue comme un coup dur pour le camp de Grégory Doucet, qui doit désormais mener une "campagne de conquête" pour espérer l'emporter.