Plusieurs agents immobiliers et notaires s'accordent sur le fait que le marché est devenu "proacquéreur".
Les prix des maisons, qui avaient fortement augmenté après la crise du Covid, enregistrent des baisses conséquentes, pouvant atteindre 20 à 30 % par rapport aux pics. La chambre des notaires confirme une baisse du prix médian des maisons anciennes de 3,5 % au premier semestre 2025, après une chute de 8,8 % l'année précédente. Des communes de la première couronne comme Vernaison, Craponne, Brignais, Francheville et Saint-Genis-Laval voient leurs prix particulièrement baisser.
Cette tendance ouvre la porte à des négociations plus importantes.
Fabien Haubry, de Guy Hoquet, confirme que les acheteurs "pouvez tenter des négociations que vous n’auriez pas tentées auparavant". Cependant, il nuance la vision d'un effondrement général, expliquant que la durée de commercialisation s'est allongée mais que les prix ne se sont pas effondrés partout. Le marché reste dynamique dans l'Ouest lyonnais (Dardilly, Lentilly, Oullins) et il est toujours possible de trouver des maisons en ville, notamment dans les 5e et 8e arrondissements, où la ventilation des tarifs est très large. Amaury de Loriol, de César et Brutus, souligne que même dans des quartiers comme Montchat ou près de la Part-Dieu, des opportunités existent. Cette période est donc décrite comme un "bon moment pour investir", une "fenêtre de tir qui ne se représentera peut-être pas de sitôt".









