L'événement a suscité une vive réaction du maire, Alexandre Vincendet, qui a dénoncé des "actes criminels" et une "guerre de territoire", promettant une réponse ferme. Cependant, cette version officielle est contestée par certains habitants et une élue d'opposition, qui évoquent la possibilité que le feu ait été causé par un "palet lacrymogène" tiré par la police, une allégation démentie par la préfecture.

Au-delà des faits, l'incendie révèle des fractures profondes dans la commune.

Des résidents expriment un sentiment d'abandon et de stigmatisation, accusant le maire de "mépris" et de ne pas favoriser le dialogue.

Des acteurs sociaux locaux estiment que les jeunes sont "livrés à eux-mêmes" et que la situation était explosive.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon et a conduit à l'interpellation de quatre personnes, dont le rappeur. En attendant les conclusions judiciaires, des renforts de CRS ont été déployés pour sécuriser le quartier.