Cette action en justice, initiée par une ancienne adepte lyonnaise, relance l'attention médiatique et judiciaire sur les agissements du mouvement raëlien, fondé dans les années 1970.
La plainte a été déposée le mercredi 12 novembre par l'avocate Aline Lebret au nom de Lydia Hadjaran, une Lyonnaise aujourd'hui âgée de 43 ans. Selon les documents de la plainte, elle affirme avoir été victime de ces crimes alors qu'elle était mineure et sous "emprise psychologique" au sein du mouvement.
Les faits dénoncés se seraient déroulés sur une longue période, entre 1986 et 2007, et dans plusieurs pays, notamment en France, en Suisse et au Canada, ce qui confère au dossier une dimension internationale.
Outre le fondateur du mouvement, Claude Vorilhon, deux autres membres de la secte sont également visés par cette plainte. Cette démarche judiciaire place le parquet de Lyon au centre d'une affaire sensible et complexe, qui pourrait potentiellement encourager d'autres victimes présumées à témoigner. L'affaire met de nouveau en lumière les accusations graves qui pèsent depuis des décennies sur le mouvement raëlien, souvent qualifié de secte et critiqué pour ses pratiques et son influence sur ses adeptes.










