Au contraire, les conditions de circulation sont décrites comme dégradées sur la plupart des axes.

L'explication réside dans la saturation quasi-permanente du réseau de voies rapides.

Le moindre incident, qu'il soit un accident ou une panne, provoque des congestions importantes et généralisées. Les points noirs restent inchangés d'une année sur l'autre : les accès à Lyon par la M6 et la M7, l'A46N, le tunnel sous Fourvière, ainsi que le périphérique Nord et la rocade Est (N346) demeurent des zones de congestion récurrente, particulièrement le matin.

Si certaines voies enregistrent des hausses de trafic notables, comme l'A466 au nord (+16 %), d'autres voient leur fréquentation chuter, à l'image du périphérique Est (-10 %).

Ces données alimentent le débat sur les politiques de mobilité de la Métropole, qui visent à réduire la part de la voiture. Le rapport Coraly suggère que des baisses marginales de trafic sont insuffisantes pour décongestionner un réseau à la limite de ses capacités, renforçant l'idée qu'un changement plus drastique des habitudes de déplacement est nécessaire pour observer une réelle amélioration.