À l'approche de l'édition 2025, la Fête des Lumières s'annonce comme un succès majeur en termes d'affluence, avec des réservations hôtelières en forte hausse. Cependant, l'événement est marqué par un conflit entre la Mairie de Lyon et les professionnels de la restauration, qui dénoncent une concurrence jugée déloyale. L'édition 2025 de la Fête des Lumières promet de battre des records de fréquentation. Selon les chiffres communiqués par Only Lyon, l'office de tourisme de la métropole, le taux d'occupation des hôtels connaît une augmentation de 19 %, témoignant de l'attractivité toujours aussi forte de l'événement. Cette dynamique économique positive est cependant ternie par un conflit ouvert avec l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) du Rhône.
Le syndicat professionnel a annoncé mi-octobre la suspension de son partenariat avec la Ville de Lyon. La cause de ce mécontentement est la décision de la municipalité d'installer pour la troisième année consécutive un "food court géant" sur la place Bellecour, géré par le traiteur extérieur Café Cousu. Thierry Fontaine, président de l'UMIH du Rhône, estime que cette installation représente une concurrence directe et déloyale pour les restaurateurs lyonnais, qui ont l'habitude de proposer de la vente à emporter devant leurs établissements durant l'événement. Il qualifie cette décision de "ligne rouge" et regrette un manque de concertation, affirmant : "Si la Ville veut faire un food court, qu’elle passe par moi.
J’en ferai 40 des stands avec des restaurateurs de la Presqu’île et des alentours". Cette polémique, qui éclate à l'aube des campagnes pour les élections municipales, soulève la question de l'équilibre entre l'organisation d'un événement d'envergure internationale et le soutien à l'économie locale.
En résuméLa Fête des Lumières 2025 s'annonce comme une réussite touristique avec des réservations hôtelières en flèche. Toutefois, un conflit a éclaté avec les restaurateurs locaux, représentés par l'UMIH, qui ont rompu leur partenariat avec la Ville pour protester contre l'installation d'un grand "food court" jugé concurrentiel sur la place Bellecour.