Le mouvement pourrait se durcir et inclure des actions durant la Fête des Lumières si leurs revendications ne sont pas entendues.

Le lundi 17 novembre, une centaine de sapeurs-pompiers se sont rassemblés devant l'Hôtel de la Métropole pour exprimer leur colère, huit mois après la signature d'un accord de sortie de crise jugé insuffisant. Les syndicats SUD SDMIS et CGT dénoncent le non-respect des engagements pris par leurs financeurs, la Métropole de Lyon (à 80 %) et le Département du Rhône (à 20 %). Les revendications portent sur deux points principaux : les effectifs et la rémunération.

Selon les syndicats, seuls 15 postes ont été créés, un chiffre bien en deçà des besoins pour respecter le règlement opérationnel, et l'augmentation salariale se limiterait à 34 euros nets.

Le point de friction majeur concerne une prime de 600 euros accordée aux agents de la Métropole, alors que les pompiers se sont vu proposer seulement 240 euros. Cette inégalité de traitement a ravivé les tensions. "Huit mois plus tard, les financeurs n’ont rien fait", a déclaré Valentin Violet, porte-parole de SUD SDMIS.

Face à ce qu'ils considèrent comme un manque de considération, les pompiers n'excluent pas de durcir leur mouvement. La perspective d'actions ciblées pendant la Fête des Lumières, événement emblématique de Lyon, est évoquée comme un moyen de pression, réitérant les actions spectaculaires menées l'année précédente pour attirer l'attention sur leur situation.