Un sondage IFOP réalisé fin octobre et début novembre crédite Jean-Michel Aulas de 47 % des intentions de vote au premier tour, soit 20 points devant le maire sortant Grégory Doucet (27 %).
Au second tour, il l'emporterait avec 61 % des suffrages.
Cette dynamique favorable à l'ancien président de l'Olympique Lyonnais s'appuie sur un discours critique envers la majorité écologiste, accusée de mener une politique de "décroissance" et de "défigurer" Lyon. M. Aulas a dévoilé les axes de son plan, promettant de "reprendre le pouvoir et se réorienter vers la croissance". Il qualifie la politique anti-voiture de "connerie" et envisage même, avec l'aide d'avocats, de "stopper et s'opposer à un certain nombre de décisions prises pour que les retours en arrière soient difficiles" avant même une éventuelle prise de fonction. Face à cette offensive, le camp écologiste et de gauche tente de se mobiliser. Le président de la Métropole, Bruno Bernard, a lancé sa pré-campagne, soutenu par un appel de 100 personnalités lyonnaises qui saluent le bilan et appellent à un "sursaut citoyen et progressiste". Cependant, la majorité sortante fait face à un quadruple défi : la popularité de Jean-Michel Aulas, un climat politique national défavorable aux thèses environnementales, un bilan perçu par certains comme noyé dans les travaux et les bouchons, et une personnalité du maire sortant qui serait rejetée par une partie de l'électorat.











