Au contraire, le réseau semble avoir atteint un point de saturation où même une réduction du nombre de véhicules ne suffit plus à résorber la congestion.

Les points noirs récurrents le matin restent les mêmes qu'en 2023 : les accès à Lyon par la M6, l'A7 et l'A46N, ainsi que le tunnel sous Fourvière et le périphérique Nord. Le soir, la période de pointe est plus étalée, mais des secteurs comme la N346 (rocade Est) et la M7 en direction du sud connaissent des difficultés accrues. Le rapport de Coraly met en évidence la fragilité du système routier lyonnais : un réseau à saturation où le moindre déséquilibre, qu'il s'agisse d'un accident ou de travaux, engendre des embouteillages importants. Cette situation pose un défi majeur pour les politiques de mobilité de la métropole.