Les sapeurs-pompiers du Rhône ont repris leur mouvement de grève, manifestant le 17 novembre devant le siège de la Métropole de Lyon pour dénoncer des "promesses non tenues". Le conflit porte principalement sur une inégalité de traitement concernant les primes et un manque de moyens humains jugé critique pour assurer leurs missions. Le point de crispation principal est une prime de 240 € net proposée aux pompiers, alors que les agents de la Métropole ont perçu 600 €. Cette différence est vécue comme une injustice et un manque de reconnaissance. Cette mobilisation s'inscrit dans la continuité d'une grève illimitée initiée en octobre de l'année précédente, qui avait abouti à un accord provisoire en février.
Selon les syndicats SUD SDMIS et CGT, les engagements pris n'ont pas été respectés.
"Depuis l’année dernière, on a eu 15 postes de créés, ce qui en réalité n’est pas un dixième des postes nécessaires", explique Rémy Chabbouh de SUD SDMIS.
Les pompiers se sentent oubliés par leurs financeurs, la Métropole de Lyon (à 80 %) et le Département du Rhône (à 20 %).
Face à ce qu'ils considèrent comme une impasse, les syndicats n'excluent pas un durcissement du mouvement, avec des actions possibles durant la Fête des Lumières, comme ce fut le cas l'an dernier. Des élus écologistes sont venus à leur rencontre, évoquant des contraintes budgétaires, une réponse jugée insuffisante par les grévistes.