Ce constat souligne la saturation du réseau, où la moindre perturbation engendre une congestion généralisée.
D'après le rapport de la Coordination et régulation du trafic de l’agglomération lyonnaise (Coraly), le trafic moyen journalier en jours ouvrés a baissé de 1,8 % par rapport à 2023 et de 5 % depuis 2019.
Cependant, cette tendance globale masque des disparités importantes.
Si le périphérique Est enregistre une baisse de 10 %, d'autres axes comme l'A466 au nord voient leur trafic augmenter de 16 %.
Malgré cette diminution générale du nombre de véhicules, les conditions de circulation se sont dégradées sur la plupart des itinéraires.
Les points noirs matinaux restent inchangés par rapport à 2023, notamment les accès à Lyon par la M6 et l'A7, le tunnel sous Fourvière et le périphérique Nord. Le soir, la congestion est également très présente sur la N346 et le périphérique Est. La conclusion du rapport est sans appel : le réseau de voies rapides de l'agglomération est à saturation. Par conséquent, le moindre incident ou la plus petite réduction de capacité entraîne immédiatement des embouteillages importants, démontrant que la simple baisse du volume de voitures est insuffisante pour résoudre le problème de la congestion.











