La réaction a été immédiate et virulente.

La Licra a dénoncé une "attitude ignominieuse", tandis que le CRIF Auvergne-Rhône-Alpes a demandé sa suspension, affirmant qu'à Lyon 2, "l’antisémitisme n’est plus un dérapage : c’est un système immunitaire défaillant". La direction de l'université a exprimé sa "consternation" et s'est engagée à déterminer "les mesures qui s’imposent". Le professeur mis en cause se défend en évoquant une "manipulation de la Licra" et une "tromperie" qui aurait supprimé le contexte de sa publication.

Les articles rappellent que cet incident n'est pas isolé.

Il fait suite à l'"affaire Balanche", où un maître de conférences avait été interrompu en plein cours et traité de "sioniste", ainsi qu'à la démission d'un vice-président de l'université pour ses prises de position sur la guerre entre le Hezbollah et Israël.