Ce constat vient contredire l'objectif perçu de la politique de contrôle des prix.
Cependant, les articles rappellent la nuance apportée par un rapport parlementaire antérieur.
Celui-ci précisait que l'encadrement n'avait "pas pour but de faire baisser les loyers" mais plutôt d'accompagner leur hausse pour "éviter les loyers excessifs". La publication de l'étude de Clameur alimente donc un débat sur les critères d'évaluation de cette politique publique. Pour les détracteurs du dispositif, ces résultats sont la preuve de son inefficacité et de son inutilité. Pour ses défenseurs, l'absence de baisse n'est pas un échec, car le véritable objectif est de modérer les augmentations et de protéger les locataires contre des hausses abusives, un effet que l'étude ne mesure pas directement. La controverse est donc ouverte sur l'impact réel de l'encadrement des loyers sur le marché immobilier lyonnais, un enjeu majeur pour des milliers de locataires et de propriétaires dans la métropole.










