L'événement s'annonce "perturbée cette année" en raison d'une convergence de mouvements sociaux.

Le syndicat des sapeurs-pompiers du Rhône a déposé un préavis de grève couvrant la période du 4 au 9 décembre. D'autres organisations ont décidé d'"emboiter le pas", profitant de la visibilité de l'événement. Le syndicat CGT TCL pour le "mode lourd" (métro et tramway) a également annoncé son intention de faire grève. Parallèlement, le syndicat FO Ville de Lyon a déposé un préavis de grève d'une durée de trois mois à compter du 4 décembre, qui concernera l'ensemble des agents municipaux, "notamment les policiers municipaux", dont les revendications sont qualifiées de "nombreuses". Cette potentielle grève simultanée des pompiers, des agents de transport en commun et de la police municipale crée une situation critique pour un événement qui attire des millions de personnes. La fluidité des transports est indispensable pour gérer les flux de visiteurs, tandis que la présence des forces de l'ordre et des services de secours est cruciale pour garantir la sécurité publique dans des conditions de foule dense. Cette action coordonnée pendant la période la plus stratégique pour la ville de Lyon apparaît comme un moyen de pression pour amplifier les revendications syndicales, mais fait peser une incertitude majeure sur la bonne tenue de l'une des plus importantes manifestations culturelles de la ville.