Jean-Michel Aulas a officialisé son alliance avec Véronique Sarselli (LR) pour la Métropole, créant le mouvement "Grand Cœur Lyonnais".
Cet accord, fruit de "longues semaines de négociations parfois âpres", repose sur une parité dans les têtes de listes et une condition ferme imposée par l'homme d'affaires : "aucun accord avec le RN". En cas de victoire, il prévoit de devenir maire tout en siégeant à l'exécutif métropolitain pour assurer la "cohérence entre la Ville et la Métropole".
Face à cette union, le maire sortant Grégory Doucet a réclamé un débat public, une proposition à laquelle Jean-Michel Aulas a opposé une fin de non-recevoir, exigeant au préalable un "audit indépendant, financier, social et environnemental sur l'ensemble du mandat". Cette condition repousserait un éventuel débat à fin février 2026.
Le camp écologiste a vivement réagi, qualifiant cette manœuvre de "nouvelle diversion" qui démontrerait "l'impréparation du candidat Aulas".
Bruno Bernard, président de la Métropole, a ironisé sur la nécessité de lui "faire des fiches pour qu'il puisse débattre". La campagne voit également s'engager des personnalités de la société civile, comme Valérie Lorentz-Poinsot (ex-Boiron) qui a rejoint l'équipe d'Aulas, et Jacques de Chilly (ex-Aderly) qui soutient Bruno Bernard.









