Un projet ambitieux porté par la Ville et la Métropole vise à la transformer en une "cité des artisans-réparateurs", avec une réouverture prévue pour début 2028. Ce "lieu fantôme en plein cœur de la Presqu'île" va connaître une seconde vie grâce à un projet d'économie sociale et solidaire. L'objectif est de créer un pôle dédié à l'économie de la réparation, un secteur jugé "sous-représenté" mais pour lequel "il y a de vrais besoins".

La galerie rénovée accueillera une vingtaine d'artisans dans des domaines variés.

Pour garantir la diversité et soutenir les petites structures, un système de loyers modulés sera mis en place, allant de 70 à 250 euros le mètre carré, ajustés selon le chiffre d'affaires des entreprises. Le projet est mené conjointement par la Ville de Lyon, qui a alloué 1,65 million d'euros pour la première phase de travaux (curage, façades, sanitaires), et la SEM Patrimoniale du Grand Lyon (SEMPAT), qui investira 2,5 millions d'euros pour l'aménagement des boutiques. La SEMPAT se verra confier la gestion du lieu pour une durée de 90 ans. Les travaux de la Ville, qui ont déjà commencé par la démolition et le curage, se poursuivront jusqu'à l'hiver 2026.

La SEMPAT prendra ensuite le relais pour une ouverture au public début 2028.

Cette réhabilitation redonnera un accès privilégié entre les quais de Saône et la place des Terreaux.