Le syndicat CGT des TCL a déposé un préavis de grève du 5 au 9 décembre, qui pourrait (très) perturber la circulation du métro D. Les sapeurs-pompiers du Rhône ont également déposé un préavis du 4 au 9 décembre, tout comme le syndicat FO des agents de la Ville de Lyon, qui menace d'une grève des policiers municipaux à partir du 4 décembre.
Ces mouvements sociaux simultanés font peser un risque important sur la sécurité et la mobilité durant les festivités. Parallèlement, la Ville de Lyon doit composer avec des contraintes économiques qui ont conduit à resserrer le format de la fête sur le centre historique. Cette situation suscite également le mécontentement des commerçants de la Presqu'île. Johanna Benedetti, présidente de l'association My Presqu'île, estime que "le modèle de la Fête des lumières est devenu trop contraignant" pour les commerces locaux. La décision de la mairie d'installer un stand de food-trucks sur la place Bellecour a également conduit l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) à rompre son partenariat avec la Ville, Thierry Fontaine, son président, dénonçant un manque de soutien aux restaurateurs lyonnais.











