Cette publication a rapidement provoqué de fortes réactions.
La Licra a dénoncé une "attitude ignominieuse", tandis que le CRIF Auvergne-Rhône-Alpes a demandé la suspension à titre conservatoire de l'enseignant, estimant qu'à Lyon 2, "l'antisémitisme n'est plus un dérapage : c'est un système immunitaire défaillant". Face à l'ampleur de la controverse, la présidence de l'université a d'abord exprimé sa "consternation" et condamné "avec la plus grande fermeté le contenu de cette publication", avant de décider de saisir le procureur de la République. Le parquet de Lyon a confirmé l'ouverture d'une enquête. De son côté, Julien Théry a assumé sa publication tout en dénonçant une "manipulation de la Licra" et une "tromperie" qui aurait supprimé le contexte de son post original. Cette affaire s'inscrit dans une série de tensions au sein de l'université liées au conflit au Proche-Orient, après l'interruption du cours d'un autre enseignant traité de "sioniste" et la démission d'un vice-président pour ses prises de position. Laurent Wauquiez, président de la Région, a qualifié la liste d'"hallucinante", ravivant les critiques sur le climat politique de l'établissement.











