Cette union de la droite et du centre vise à présenter une alternative unifiée face à la majorité écologiste sortante. Dans ce tandem, Jean-Michel Aulas brigue la mairie de Lyon tandis que Véronique Sarselli vise la présidence de la Métropole, le tout sous la bannière de leur mouvement "Grand cœur Lyonnais". Leur programme s'articule autour de la volonté de "relancer la métropole de Lyon", de restaurer son attractivité et de rompre avec ce que Véronique Sarselli qualifie d'"idéologie" écologiste, qu'elle juge déconnectée du terrain et brutale dans ses méthodes. L'alliance revendique également l'héritage de l'ancien maire Gérard Collomb, symbole d'une période de développement économique et de grands projets.

Cette stratégie vise à fédérer un large électorat, des Républicains aux macronistes, qui critiquent le bilan de Bruno Bernard.

Cependant, cette candidature suscite des interrogations chez leurs adversaires.

Le camp écologiste pointe du doigt un manque de préparation et un programme jugé flou. La demande de Jean-Michel Aulas de réaliser un audit des comptes de la Ville et de la Métropole avant tout débat public est perçue par Bruno Bernard comme une "diversion" pour masquer son impréparation.

"Je ne comprends pas, il faut qu’on lui fasse des fiches pour qu’il puisse débattre ?

", a ironisé le président de la Métropole.