Cette lenteur administrative aurait pour conséquence directe le blocage d'une soixantaine d'opérations, représentant environ 3 000 logements et 75 millions d'euros de travaux.

Les entreprises spécialisées voient leur chiffre d'affaires immobilisé et leurs embauches gelées.

Face à ces accusations, la Métropole, par la voix de son vice-président Renaud Payre, dit "comprendre l'impatience" des professionnels. Il attribue cependant la majeure partie des retards au dispositif de l'Anah, dont la gestion est déléguée à la Métropole.

Il explique que le nombre de dossiers déposés a triplé depuis 2020, passant de 280 à 830, sans que les effectifs de l'agence nationale ne suivent pour les instruire. De plus, une augmentation du nombre de dossiers incomplets allongerait les procédures. La Métropole demande donc au gouvernement "la délégation pleine et entière de l'Anah" pour pouvoir gérer l'enveloppe et les effectifs plus efficacement.