L'homme est accusé d'une série de viols et d'agressions sexuelles sur 21 victimes, parmi lesquelles figurent des mineurs, et a reconnu les faits qui lui sont reprochés. L'affaire est particulièrement grave en raison de la position de l'accusé, qui aurait profité de ses fonctions pour gagner la confiance de ses victimes. Les enquêteurs décrivent un mode opératoire "rodé" et qualifient l'homme de "prédateur en chasse". Son double statut d'opérateur au sein d'un service d'urgence et de secouriste bénévole lui aurait permis d'identifier des personnes en situation de vulnérabilité et d'abuser de l'autorité et de la confiance associées à son uniforme. Les faits se seraient déroulés sur plusieurs années, et la multiplicité des victimes témoigne de l'ampleur de ses agissements. Le procès, qui devrait durer plusieurs jours, est très attendu pour faire la lumière sur les circonstances exactes des crimes et pour déterminer les responsabilités. La reconnaissance des faits par l'accusé dès le début des audiences constitue un élément central du dossier, mais le tribunal devra évaluer la personnalité de l'homme et la gravité des préjudices subis par les victimes pour prononcer une peine juste.