Cet événement majeur pour l'attractivité de Lyon doit concilier tradition, modernité et un contexte social agité. Présentée par le maire Grégory Doucet comme une programmation "entre tradition et modernité", la 26e édition de la Fête des Lumières se déroule dans un contexte d'austérité, avec un budget en baisse. Malgré cela, la ville attend près de deux millions de visiteurs sur quatre jours, ce qui impose un dispositif de sécurité exceptionnel. La préfecture a annoncé la mobilisation de 550 policiers et gendarmes nationaux, en plus des forces locales, pour sécuriser deux périmètres principaux, un format plus réduit que l'année précédente. Une attention particulière est portée au parc de la Tête d'Or, qui accueille un spectacle de 500 drones, une animation susceptible d'être annulée en cas de conditions météorologiques défavorables.

L'événement est également marqué par des controverses.

La fermeture anticipée du marché de Noël de la place Carnot, imposée pour des raisons de sécurité, a provoqué la colère des commerçants qui dénoncent un manque à gagner important. Parallèlement, des menaces de grèves chez les pompiers et les TCL, bien que largement désamorcées, ont fait peser une incertitude sur le bon déroulement des festivités et le transport des visiteurs. La mairie doit donc naviguer entre la promesse d'une fête mémorable et la gestion de multiples contraintes logistiques et sociales, tout en assurant une sécurité maximale dans un contexte de forte affluence.