La campagne pour les élections métropolitaines de 2026 est officiellement lancée avec la déclaration de candidature du président sortant Bruno Bernard et la formation d'une alliance majeure à droite menée par Véronique Sarselli et Jean-Michel Aulas. La bataille pour la présidence de la deuxième métropole de France s'articule autour de visions opposées sur l'écologie, l'économie et l'héritage politique local. Bruno Bernard a officialisé sa volonté de briguer un second mandat, non plus sous une simple bannière écologiste mais à la tête d'une "union de la Gauche et au-delà", incluant le Parti socialiste, le Parti communiste et des mouvements citoyens. Fait notable, il cherche désormais à s'inscrire dans une certaine continuité avec le modèle développé par Gérard Collomb, rompant avec le discours de rupture de 2020.
Il met en avant son bilan social et environnemental, tout en promettant un mandat futur axé sur la qualité de vie et le pouvoir d'achat. Face à lui, l'opposition s'est structurée autour de l'alliance entre Véronique Sarselli, maire Les Républicains de Sainte-Foy-lès-Lyon, et l'homme d'affaires Jean-Michel Aulas, qui se présente à la mairie de Lyon.
Ce ticket, sous la bannière "Grand cœur Lyonnais", revendique également l'héritage de Gérard Collomb, mais pour mieux dénoncer le mandat écologiste qualifié d'"idéologie" par Mme Sarselli, qui critique un bilan marqué par "65 % d'insatisfaction".
L'enjeu est de taille, car la Métropole, avec ses compétences étendues et son budget de quatre milliards d'euros, concentre l'essentiel du pouvoir d'action sur le territoire.
En résuméLes élections métropolitaines de 2026 s'annoncent comme un affrontement entre deux blocs principaux : l'union de la gauche menée par le sortant Bruno Bernard, qui défend son bilan, et l'alliance de droite incarnée par le duo Sarselli-Aulas, qui prône une rupture avec la politique écologiste actuelle.