Du côté des sapeurs-pompiers du Rhône, un préavis de grève reconductible avait été déposé le 26 novembre pour la période du 4 au 9 décembre. Cependant, un accord a été trouvé le 2 décembre : trois des quatre organisations syndicales (Avenir Secours, CGT, Autonome) ont accepté de retirer leur préavis en échange d'une prime exceptionnelle de 270 euros, financée par des économies internes au SDMIS. Le syndicat majoritaire SUD a toutefois décidé de maintenir son appel à la mobilisation pour la soirée du 8 décembre, estimant que l'État doit apporter des réponses plus structurelles aux enjeux de financement des services de secours.
Concernant les TCL, la menace d'une grève massive s'est également estompée.
Le syndicat CGT TCL mode lourd avait déposé un préavis pour le métro, notamment la ligne D, durant toute la Fête des Lumières. Cependant, les agents ont obtenu des garanties de la direction, conduisant à une levée de la menace de grève généralisée.
Le réseau devrait donc fonctionner avec le dispositif spécial renforcé prévu pour l'événement, même si des perturbations localisées ne sont pas totalement exclues.
Ces épisodes de tension soulignent la pression exercée sur les services publics lors des grands événements lyonnais.











