L'Université Lumière Lyon 2 a suspendu à titre conservatoire l'un de ses professeurs suite à des accusations d'antisémitisme. Cette décision fait suite à un signalement au procureur et à la mise en lumière de "nouveaux éléments", dont le partage d'une caricature jugée antisémite. L'université a officialisé sa décision dans un communiqué, expliquant que "suite au signalement fait auprès du procureur de la République de Lyon le 25 novembre dernier, de nouveaux éléments conduisent l'Université Lumière Lyon 2 à prendre une mesure de suspension à titre conservatoire". Cette mesure administrative a été prise pour protéger le bon fonctionnement de l'établissement en attendant que la justice et les instances disciplinaires se prononcent sur le fond de l'affaire.
L'enseignant était déjà dans le viseur pour avoir relayé des propos controversés, notamment l'expression "génocidaires à boycotter".
La situation s'est aggravée avec la révélation du partage, sur son compte Facebook, d'une caricature considérée comme antisémite, plaçant de nouveau le professeur dans "l'œil du cyclone".
L'université, qui était restée silencieuse sur ce dernier point, a finalement agi en prononçant cette suspension.
L'affaire soulève des questions complexes sur la liberté d'expression en milieu universitaire et la lutte contre les discours de haine.
En résuméLa suspension d'un enseignant à l'Université Lyon 2 pour des accusations d'antisémitisme met l'institution face à un cas sensible. L'affaire, désormais entre les mains de la justice, souligne les tensions qui peuvent traverser le milieu universitaire sur des sujets aussi polarisants.