Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a officiellement annoncé sa candidature à sa propre succession pour les élections de mars 2026. Cette déclaration lance la campagne pour la collectivité la plus puissante du territoire, dans un contexte de forte opposition et de débat sur son bilan. Confirmant sa volonté de briguer un second mandat dans un entretien au journal Le Progrès, Bruno Bernard a indiqué vouloir s'appuyer sur une large union de la gauche, incluant le Parti socialiste et le Parti communiste, mais excluant La France Insoumise. Il positionne ce nouveau mandat comme une étape consacrée à "renforcer la qualité de vie, le lien social et le pouvoir d’achat", après un premier mandat qu'il qualifie de "rattrapage".
Cette annonce a immédiatement suscité des réactions vives de l'opposition.
Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon et alliée de Jean-Michel Aulas dans la course à la Métropole, a déclaré que le président sortant "ferait mieux de présenter ses excuses", pointant un sondage Ifop révélant 65% d'insatisfaction. La campagne s'articule déjà autour d'un affrontement de visions : celle de Bruno Bernard, qui défend son bilan écologique et social, et celle de la coalition de droite menée par le duo Sarselli-Aulas, qui promet de "relancer la métropole" et de restaurer son attractivité. Fait notable, les deux camps se réclament de l'héritage de Gérard Collomb, l'un pour la continuité du développement, l'autre pour la méthode fédératrice, illustrant l'importance symbolique de l'ancien maire dans le paysage politique lyonnais.
En résuméLa candidature de Bruno Bernard marque le début officiel d'une bataille politique intense pour la présidence de la Métropole de Lyon. La campagne opposera son projet de transformation écologique et sociale à une coalition de droite qui critique vivement son bilan et promet un retour à une politique axée sur l'attractivité économique.