Cette annonce a immédiatement suscité des réactions vives de l'opposition.

Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon et alliée de Jean-Michel Aulas dans la course à la Métropole, a déclaré que le président sortant "ferait mieux de présenter ses excuses", pointant un sondage Ifop révélant 65% d'insatisfaction. La campagne s'articule déjà autour d'un affrontement de visions : celle de Bruno Bernard, qui défend son bilan écologique et social, et celle de la coalition de droite menée par le duo Sarselli-Aulas, qui promet de "relancer la métropole" et de restaurer son attractivité. Fait notable, les deux camps se réclament de l'héritage de Gérard Collomb, l'un pour la continuité du développement, l'autre pour la méthode fédératrice, illustrant l'importance symbolique de l'ancien maire dans le paysage politique lyonnais.