L'homme est jugé depuis le 1er décembre pour avoir violé et agressé sexuellement une vingtaine de victimes. Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés sur une longue période, l'accusé profitant de ses fonctions au sein du service d'urgence et de son engagement associatif pour approcher ses victimes. Le mode opératoire était rodé, s'appuyant sur la confiance que lui conférait son statut pour commettre ses crimes.
L'accusation le dépeint comme un "prédateur en chasse", soulignant le caractère systématique et planifié de ses agissements. Le nombre élevé de victimes, incluant des personnes mineures, témoigne de l'ampleur de l'affaire. L'accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés, ce qui orientera les débats du procès non pas sur la culpabilité, mais sur la personnalité de l'individu, les circonstances des crimes et la détermination de la peine. Ce cas a provoqué une onde de choc, car il met en lumière une grave trahison de la confiance placée dans les services de secours et le milieu associatif, où les victimes auraient dû trouver aide et protection.










