Cet accord met en lumière les tensions persistantes concernant les moyens et le financement du Service départemental-métropolitain d’incendie et de secours (SDMIS). Face à un préavis de grève reconductible déposé le 26 novembre, la direction du SDMIS a proposé une prime exceptionnelle de 270 euros, financée par une enveloppe de 500 000 euros issue d'"économies en interne".
Cette proposition a été acceptée par trois des quatre organisations syndicales (Avenir Secours, CGT et Autonome), qui ont par conséquent retiré leur préavis.
Cependant, le syndicat majoritaire Sud a maintenu son appel à la mobilisation pour le 8 décembre, estimant que les réponses apportées ne sont pas suffisantes.
Zémorda Khelifi, présidente du conseil d'administration du SDMIS, et le contrôleur général Stéphane Gouezec ont rappelé que les engagements pris lors de la sortie de crise de février, qui avait mis fin à une grève illimitée, avaient été tenus. Ce protocole avait notamment acté une prime de 600 euros et la création de 15 postes. La direction du SDMIS soutient que la pérennité financière du service dépend désormais de l'État, et avance des pistes comme l'augmentation de la Taxe sur les conventions d’assurances (TSCA) et une taxe de séjour additionnelle pour trouver de nouvelles sources de financement. Un rendez-vous en préfecture le 4 décembre devait permettre au syndicat SUD de poursuivre les discussions, bien que celui-ci ait exprimé peu d'espoir quant à une issue favorable.






