Ce "gel massif" a des répercussions directes sur les entreprises locales, dont 30 à 40 % du chiffre d'affaires seraient immobilisés, entraînant un gel des embauches.

Face à un dialogue jugé "quasiment rompu", les organisations professionnelles réclament un "plan d’urgence pour désengorger les services d’instructions".

En réponse, Renaud Payre, vice-président de la Métropole, a exprimé sa compréhension de l'"impatience" des professionnels.

Il a toutefois distingué le dispositif local Ecoréno'v, qu'il juge fonctionnel, des aides de l'Anah. Il attribue les retards de ces dernières à un manque de moyens humains alloués par le gouvernement, alors que le nombre de dossiers a triplé depuis 2020.

Il pointe également une augmentation des dossiers incomplets.

La Métropole demande au gouvernement une "délégation pleine et entière de l’Anah" pour gérer plus efficacement l'enveloppe et les effectifs.