L'édition 2025 de la Fête des Lumières à Lyon a attiré jusqu'à deux millions de visiteurs, confirmant son statut d'événement international majeur. Cependant, cette édition a été marquée par des œuvres à la réception inégale et des polémiques, sur fond de récupération politique à l'approche des élections municipales. Si certaines créations ont été plébiscitées, à l'instar du spectacle de 500 drones au-dessus du parc de la Tête d'Or, d'autres ont suscité la déception et l'incompréhension. La place Bellecour, l'un des cœurs de la fête, a été qualifiée de "fiasco" par de nombreux visiteurs déçus de n'y trouver "rien", tandis que la projection sur la place des Terreaux, intitulée "Le lundi c'est raviolis ! ", a été jugée décevante et a fait l'objet de controverses. Ces critiques ont nourri un sentiment de "dénaturation" de l'événement, certains regrettant une perte de l'esprit traditionnel.
Ce mécontentement a été exploité sur le plan politique.
Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais et potentiel acteur des prochaines élections, s'est dit "frustré" et a exprimé son souhait d'"élever" la fête, critiquant implicitement la gestion de la municipalité écologiste.
Le camp du maire Grégory Doucet a vivement réagi, accusant Aulas de proximité avec l'extrême droite. L'événement a également connu un couac organisationnel majeur avec une panne de la ligne A du métro le dernier soir, contraignant de nombreux spectateurs à rentrer à pied.
Cet incident, s'ajoutant aux critiques artistiques, a terni le bilan d'une édition qui, malgré son succès populaire, a révélé des tensions et des faiblesses.
En résuméL'édition 2025 a confirmé l'immense attrait populaire de la Fête des Lumières, tout en soulignant des défis artistiques et organisationnels. Elle est surtout devenue un terrain d'affrontement politique, préfigurant les débats des futures élections municipales à Lyon.