Cette mesure, inédite en France, vise à positionner Lyon au rang des grandes métropoles mondiales comme Londres, New York ou Barcelone. Cette annonce, faite en amont des élections métropolitaines de 2026, est présentée comme un projet majeur pour transformer la vie des Lyonnais.
Prévue pour le printemps 2027, l'extension du service garantirait une rame toutes les huit minutes environ durant la nuit les vendredis et samedis. Pour Bruno Bernard, cette mesure représente "une liberté nouvelle pour votre quotidien et pour notre métropole".
Les objectifs sont multiples : répondre aux besoins de mobilité des travailleurs de nuit et des fêtards, soutenir l'économie nocturne et renforcer l'attractivité du territoire.
L'élu écologiste insiste particulièrement sur l'aspect sécuritaire, affirmant que cette ouverture nocturne "sera indissociable d’un renforcement massif des moyens humains pour la sécurité sur le terrain", afin d'assurer notamment la tranquillité des usagères.
Le coût de cette opération est estimé à deux millions d'euros par an.
En se positionnant comme un pionnier en France, où aucun réseau de métro ne fonctionne toute la nuit, Bruno Bernard lance un message fort, plaçant la mobilité au cœur de son projet politique pour les années à venir. La proposition est conçue pour marquer les esprits et imposer un thème de campagne majeur, tout en soulevant des questions sur son financement et sa mise en œuvre opérationnelle.







