Ces dernières dénoncent une "interruption brutale des chantiers" pilotés par la collectivité, une accusation que les élus métropolitains réfutent, créant une situation de blocage aux enjeux économiques importants.
Le conflit, qui a éclaté début décembre, a été rendu public par un communiqué commun de BTP Rhône et Métropole, la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, le Medef Lyon-Rhône et la CPME Rhône. Les professionnels affirment que la Métropole a arrêté plusieurs chantiers, notamment en bloquant temporairement la plateforme de gestion des travaux Lyvia.
Ils s'inquiètent des conséquences économiques d'un "arrêt généralisé sans préparation", évoquant un risque pour plus de 12 000 emplois à quelques jours des fêtes.
René Coiro, président de la FRTP, déplore des "rapports semi-tendus" et affirme que "les dialogues sont rompus avec le président de la Métropole" Bruno Bernard. Les organisations demandent la reprise des chantiers, la priorisation de l'entretien et la reconnaissance de l'activité partielle. De son côté, la Métropole, par la voix de son vice-président Renaud Payre, se dit surprise par l'alarmisme du communiqué et réfute tout arrêt généralisé. La collectivité reconnaît avoir demandé de retarder certaines interventions non urgentes, comme chaque année en période de fêtes, mais assure que "les deux tiers des chantiers dans les domaines de la voirie, de l’assainissement, des réseaux de chaleur urbain et d’Enedis ont été autorisés", représentant un volume d'affaires de 10 millions d'euros.
Un chiffre que le BTP conteste, se disant "pris en étau".
La Métropole rappelle par ailleurs que son budget 2026 prévoit 563 millions d'euros d'investissements en travaux.




