Cette mesure, inédite en France, vise à transformer la mobilité nocturne et à renforcer l'attractivité du territoire.

Cette proposition, annoncée début décembre, positionne Lyon comme une métropole pionnière en France, à l'instar de villes comme Londres, New York ou Barcelone. Le projet prévoit une mise en service au printemps 2027 pour les quatre lignes de métro, avec une fréquence d'environ une rame toutes les huit minutes, similaire à celle actuellement en vigueur en fin de soirée.

Le coût annuel de cette mesure est estimé à deux millions d'euros.

Conscient des enjeux de sécurité, Bruno Bernard a souligné que cette ouverture nocturne serait "indissociable d’un renforcement massif des moyens humains pour la sécurité sur le terrain", afin d'assurer notamment la tranquillité des usagères.

L'objectif est double : offrir une "liberté nouvelle" aux habitants et soutenir l'économie nocturne.

Dans un tweet, le président-candidat a déclaré : "Nous méritons le meilleur service public et nous allons le faire.

C’est une liberté nouvelle pour votre quotidien et pour notre métropole".

Cette annonce s'inscrit clairement dans le cadre de la campagne pour les élections métropolitaines de mars 2026, marquant le début d'un débat sur l'avenir des services publics et de la vie nocturne dans l'agglomération.