Cet événement emblématique se retrouve ainsi au cœur d'enjeux politiques et culturels à l'approche des élections municipales.

La dimension politique de l'événement a été particulièrement visible cette année.

Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, accompagné de soutiens politiques comme le maire du 2e arrondissement Pierre Oliver, a exprimé son mécontentement, déclarant : "On se sent frustrés".

Il a manifesté son désir "d'élever" l'événement, suggérant que l'édition actuelle manquait d'ambition.

La majorité municipale a réagi vivement, le camp du maire Grégory Doucet accusant Jean-Michel Aulas d'être proche de l'extrême droite.

Parallèlement à cette controverse, la fête a conservé son caractère populaire.

Les visiteurs ont été invités à participer au "Trophée des Lumières", organisé par France Télévisions et la Ville de Lyon, pour élire leurs illuminations préférées.

Bien que les résultats précis du classement ne soient pas détaillés dans les articles, cette initiative témoigne de la volonté d'impliquer le public. Parmi les animations notables, un spectacle de drones au parc de la Tête d'Or a été particulièrement suivi. La Fête des Lumières 2025 illustre donc une double réalité : celle d'un événement culturel majeur plébiscité par les habitants et les touristes, et celle d'un symbole devenu un terrain d'affrontement politique.