Ces organisations s'inquiètent des conséquences d'un arrêt des chantiers, évoquant un risque de licenciement pour plus de 12 000 salariés à l'approche des fêtes.
Elles affirment que la Métropole a stoppé plusieurs chantiers dans le cadre d'une "trêve électorale" non officielle. René Coiro, président de la FRTP, a déclaré que "les dialogues sont rompus avec le président de la Métropole". La collectivité, par la voix de son vice-président Renaud Payre, réfute tout "arrêt généralisé".
Elle admet avoir demandé de retarder certaines interventions non urgentes sur des zones déjà en travaux, mais soutient que "les deux tiers des chantiers [...] ont été autorisés", représentant un volume d'affaires de 10 millions d'euros.
Ce chiffre est contesté par le BTP.
Cette situation révèle la forte dépendance du secteur aux commandes publiques et les frictions politiques qui peuvent en découler.
Ironiquement, cette crise survient alors que le budget 2026, qui doit être voté le 15 décembre, prévoit 563 millions d'euros d'autorisations de programme pour des travaux.





