Ils affirment que la Métropole aurait déjà arrêté plusieurs chantiers et craignent des licenciements massifs à l'approche des fêtes. René Coiro, président de la FRTP, évoque des "rapports semi-tendus" et un "dialogue rompu" avec le président de la Métropole, Bruno Bernard. Les professionnels demandent la reprise des chantiers et la mise en place d'un dialogue constructif pour protéger l'emploi dans un secteur où la collectivité est un donneur d'ordre majeur.
De son côté, la Métropole de Lyon se dit surprise par l'alarmisme de ce communiqué. Le vice-président Renaud Payre confirme la tenue de réunions récentes mais assure qu'il n'a jamais été question d'un arrêt généralisé. La collectivité affirme que "les deux tiers des chantiers" ont été autorisés, représentant un volume d'affaires de 10 millions d'euros, et que le budget 2026 prévoit 563 millions d'euros de travaux. Elle reconnaît avoir demandé de décaler certaines interventions non urgentes dans des zones déjà saturées par les travaux, mais conteste fermement l'ampleur des arrêts dénoncés par le BTP, qui se dit "pris en étau".




