La proposition du président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, d'étendre le service du métro pour qu'il fonctionne 24 heures sur 24 durant le week-end a reçu un soutien de poids et inattendu de la part des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. L'Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) du Rhône a publiquement salué cette idée, la qualifiant de "bonne nouvelle pour les salariés, les touristes et l’économie locale". Dans une prise de position, l'organisation professionnelle a détaillé les avantages qu'elle y voit. Pour les salariés du secteur, qui travaillent souvent tard dans la nuit, un métro continu serait une solution de transport sûre et économique pour rentrer chez eux. Pour les établissements (cafés, hôtels, restaurants, discothèques), cette mesure est perçue comme un "levier concret pour soutenir la fréquentation" et renforcer l'attractivité de Lyon en tant que capitale européenne dynamique. L'Umih estime que cela encouragerait les dépenses dans les commerces locaux plutôt que dans des frais de transport coûteux.
Ce soutien marque un contraste net avec la réaction de l'opposition politique. Le camp de Jean-Michel Aulas, par la voix de Véronique Sarselli, avait ironisé sur cette proposition, la jugeant destinée à une "poignée de teufeurs imbibés sortant du Macumba". L'appui du monde économique, via l'Umih, apporte une nouvelle dimension au débat, en le recentrant sur des enjeux de développement économique, d'emploi et d'attractivité touristique.
En résuméLe projet de métro nocturne le week-end a trouvé un allié de poids avec le secteur de l'hôtellerie-restauration, qui y voit un levier économique et social majeur. Ce soutien vient contrebalancer les critiques de l'opposition et recentre le débat sur les bénéfices potentiels pour l'attractivité et la vie nocturne de la métropole.
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