L'équipe de Jean-Michel Aulas a vivement critiqué la gestion financière de la majorité, tandis que cette dernière a défendu un budget « viable » de plus d'un milliard d'euros pour la Ville, sans augmentation des impôts locaux. Au-delà des chiffres, c'est la vision pour l'avenir de Lyon qui divise. Le projet de réaménagement de la rive droite du Rhône, porté par les écologistes, a été qualifié de « proposition électoraliste » par Jean-Michel Aulas.
En réponse, ce dernier a présenté son propre « plan fraîcheur », incluant une « forêt urbaine », une proposition immédiatement critiquée par la Métropole pour ses « chiffres surprenants ».
Même les événements culturels emblématiques, comme la Fête des Lumières, sont devenus des sujets de polémique. Le maire Grégory Doucet a dû défendre l'édition 2025 face aux critiques de l'opposition, qu'il accuse de vouloir « salir les artistes » à des fins politiques.
Ces passes d'armes répétées témoignent d'une fracture profonde sur la direction que doit prendre la ville en matière d'urbanisme, de finances et de culture.







