Dès la première journée de déstockage, une affluence massive de plusieurs centaines de clients a rapidement dégénéré. Les articles rapportent des "mouvements de foule", des "bagarres" et des "vols", créant une situation incontrôlable pour le personnel de sécurité. Face à ce désordre, la direction a été contrainte de fermer prématurément les portes des deux magasins concernés. Les tensions ne se sont pas apaisées, puisque le lendemain, jeudi 16 octobre, de nouveaux "débordements" ont eu lieu, menant à une nouvelle évacuation des lieux et à une intervention des forces de l'ordre pour restaurer le calme. Ces incidents répétés illustrent les défis logistiques et sécuritaires posés par un événement commercial d'une telle ampleur, où la promesse de rabais importants attire une foule bien au-delà des capacités d'accueil des magasins. Au-delà de l'aspect purement commercial, ces scènes de cohue peuvent être interprétées comme un symptôme des difficultés économiques pour une partie de la population, prête à prendre des risques pour accéder à des produits à bas prix. La fermeture annoncée de ces enseignes emblématiques du centre-ville constitue également un événement marquant pour le paysage commercial marseillais, et cette liquidation chaotique en est une conclusion pour le moins tumultueuse.