Le maire socialiste, Benoît Payan, l'a annulée une heure avant, invoquant une "atteinte au principe de laïcité".
Cette décision a été qualifiée de "censure" par ses détracteurs.
Sylvain Souvestre (LR), maire des 11e et 12e arrondissements, a exprimé sa "stupeur" et sa "consternation".
Le réalisateur du film, Steven James Gunnell, a vivement réagi dans une vidéo, dénonçant un "boycott" et appelant les Marseillais à "se soulever pour la pluralité et pour l’universalisme".
Il a souligné l'ironie de cette décision à "Marseille, première ville de France consacrée au Sacré-Cœur de Jésus".
Les articles relèvent le succès du film, qui a attiré plus de 195 000 spectateurs en trois semaines.
Cet incident soulève des questions complexes sur le rôle d'une municipalité dans la programmation culturelle, l'interprétation de la laïcité dans l'espace public et la perception de décisions politiques comme des actes de censure, particulièrement sur des sujets à caractère religieux.






