L'incident, filmé et massivement diffusé sur les réseaux sociaux, a relancé le débat sur les méthodes d'intervention des forces de l'ordre. Les faits se sont déroulés lors de la journée de mobilisation du 18 septembre. La victime, une étudiante, a officiellement porté plainte le 22 octobre pour « violences en réunion » commises par « des personnes dépositaires de l’autorité publique », selon les termes de son avocat. La vidéo de l'interpellation, devenue virale avec plusieurs dizaines de millions de vues, montre la jeune femme être traitée avec brutalité par plusieurs policiers.
La large diffusion de ces images a suscité une vive émotion et une indignation publique, mettant une pression médiatique importante sur les autorités. En réponse, deux enquêtes distinctes ont été ouvertes pour faire la lumière sur les circonstances exactes de l'intervention et évaluer la proportionnalité de l'usage de la force. Ce cas illustre le rôle croissant des images filmées par des citoyens dans la documentation et la judiciarisation des violences policières présumées. Le résultat des procédures judiciaires sera scruté de près, tant par les militants des droits civiques que par les institutions policières, dans un climat social souvent tendu lors des manifestations.







