Cette affaire a relancé le débat en France sur les violences policières et la responsabilité des forces de l'ordre. Les faits se sont déroulés le 18 septembre, en marge d'une journée de mobilisation. Une vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux et vue des dizaines de millions de fois, montre la jeune femme être violemment interpellée par plusieurs fonctionnaires de police.

Un mois plus tard, le 22 octobre, la victime a officiellement déposé plainte.

La procédure vise des faits commis par « des personnes dépositaires de l’autorité publique », selon son avocat.

Deux enquêtes, l'une administrative et l'autre judiciaire, ont été ouvertes pour faire la lumière sur les circonstances de l'intervention.

Cet événement place Marseille au cœur d'un débat national sur les pratiques des forces de l'ordre lors des manifestations. La forte visibilité des images constitue un élément central du dossier, défiant les versions officielles et obligeant les institutions à une réponse transparente. L'issue des procédures judiciaires sera scrutée de près, considérée comme un test de la capacité du système à enquêter et, le cas échéant, à sanctionner les abus de pouvoir au sein de la police.