Débats sur la gestion et la rénovation du patrimoine marseillais

La gestion du patrimoine de Marseille fait l'objet de vifs débats, cristallisés par des projets de rénovation controversés et des critiques sur l'entretien de sites culturels emblématiques. Ces discussions révèlent une tension entre la nécessité de moderniser et le désir de préserver l'identité historique et culturelle de la ville. Un exemple frappant est la rénovation des stations de métro, qui suscite l'opposition de certains usagers et défenseurs du patrimoine. Une pétition a été lancée pour dénoncer l'esthétique des nouveaux aménagements, qualifiés de « moches », et s'inquiéter du devenir des œuvres d'art originales qui ornaient les stations. Les initiateurs de la pétition parlent d'une « disparition du patrimoine » au profit d'une modernisation jugée impersonnelle. Parallèlement, la gestion du château de la Buzine est sévèrement critiquée.

Depuis sa reprise en régie municipale, l'édifice, cher au cœur des Marseillais par son lien avec Marcel Pagnol, souffrirait d'un manque d'entretien flagrant.

L'élu Sylvain Souvestre dénonce un « patrimoine [...] laissé en jachère », évoquant des problèmes de maintenance graves et une chute de la fréquentation. Ces deux cas illustrent une préoccupation croissante quant aux choix opérés par les autorités municipales en matière de patrimoine.

Alors que des chantiers prestigieux comme la restauration de la statue de Notre-Dame de la Garde sont menés à bien, la gestion d'autres éléments du patrimoine, plus quotidiens comme le métro ou moins centraux comme la Buzine, semble moins consensuelle et soulève des questions sur la vision culturelle et patrimoniale de la ville.

En résumé

Les controverses entourant la rénovation du métro et la gestion du château de la Buzine mettent en lumière les défis auxquels Marseille est confrontée dans la préservation de son patrimoine. Ces débats soulignent la nécessité d'un dialogue entre les décideurs et les citoyens pour concilier modernisation et respect de l'héritage culturel de la cité phocéenne.

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Rennes. Atelier Septentrion ouvre sa boutique-bijouterie au 12 rue Victor Hugo

Le centre-ville de Rennes accueille un nouvel écrin dédié au bijou artisanal. Le vendredi 14 novembre 2025, de 9h à 11h30, le bijoutier créateur Mathias Baden ouvre les portes de sa nouvelle boutique-atelier Atelier Septentrion sise 12 rue Victor Hugo. Cette ouverture sera l’occasion de découvrir une bijouterie loin des standards, fondée sur des techniques anciennes, des matières nobles et un goût marqué pour les pièces uniques. Le parcours de Mathias Baden n’est pas celui d’un joaillier « né avec sa pince à la main ». Après des études de commerce et plusieurs expériences salariées qu’il juge peu épanouissantes, il choisit de voyager pour nourrir sa soif de découverte. Ce temps d’ailleurs agit comme un révélateur : il lui faut un métier de sens, ancré dans le concret. De retour en Bretagne, il se forme aux métiers de la joaillerie à l’école Tane. CAP en poche, il passe ensuite par de grandes maisons et des ateliers indépendants, où il perfectionne son geste et apprend la précision de la bijouterie-joaillerie. En 2019, il cofonde Atelier Septentrion afin de proposer une bijouterie alternative, plus brute, plus incarnée, plus proche des origines du métier. Jusqu’en 2024, il collabore avec son camarade de promotion Nicolas. Puis il poursuit et installe l’atelier à Rennes pour le faire dialoguer avec le public, les médias et les clients. Atelier Septentrion se démarque par son refus du bijou trop lisse. Mathias revendique des pièces précieuses mais sans ostentation, qui assument leur texture, leurs reliefs, leur caractère. « Loin des colifichets », dit-il, pour rappeler que le bijou n’est pas qu’un objet décoratif : c’est un signe, un talisman, un marqueur social ou amoureux, un objet qui accompagne la personne qui le porte. Le bijou est d’ailleurs l’un des tout premiers objets façonnés par l’humanité. Cette filiation ancienne irrigue son travail. Screenshot La singularité de l’atelier tient à la pratique d’une méthode très ancienne : la fonte au sable, attestée depuis l’âge du bronze. Le principe est simple et génial : on imprime une forme dans un moule de sable, puis on y coule le métal en fusion. Le moule, détruit par la chaleur, ne peut pas être réutilisé. Chaque coulée est donc unique. Le bijou garde l’empreinte du sable, une légère irrégularité, une vibration de matière. C’est cette part de « vivant » qui séduit Mathias et qui donne aux pièces leur identité. Cette technique de fonte au sable fera d’ailleurs l’objet d’une démonstration pendant l’ouverture. Le programme du 14 novembre 2025 9h – 9h30 : accueil et échanges autour d’un café 9h30 – 10h30 : démonstration de la technique de fonte au sable Une offre complète : bijoux, artefacts et stages La boutique-atelier présentera les différentes collections imaginées par Atelier Septentrion : Chevalières Bracelets Bagues Colliers Boucles d’oreilles Accessoires Artefacts & curiosités (pièces plus libres, inspirées par le voyage et l’histoire des objets) Stages & cartes cadeaux En plus de la création, l’atelier assure la réparation et la transformation de bijoux en or ou en argent. Certaines pièces étant fabriquées à la commande, un délai de une à deux semaines peut être nécessaire avant l’expédition. Tous les bijoux sont fabriqués en Bretagne, et la livraison est offerte dans le monde entier. L’atelier, un lieu d’ancrage Atelier Septentrion12 rue Victor Hugo35000 Rennes – FranceTél. : 06 45 80 86 60Mail : info@atelierseptentrion.comSite : atelierseptentrion.comInstagram : @atelier.septentrion Le mot « atelier » renvoie au lieu du faire ; « septentrion », terme littéraire pour désigner le nord, évoque la Grande Ourse qui guide les voyageurs. Réunis, ils disent le projet de Mathias : un lieu où l’on fabrique, un lieu qui oriente et un lieu qui invite à la découverte. https://youtu.be/4vwrYGQ6QvU?si=sEbFzBQi-8tL_aIn

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