Le drame de la rue d'Aubagne, qui a coûté la vie à huit personnes en novembre 2018, connaîtra un nouveau chapitre judiciaire majeur. Le procès en appel a été programmé pour la fin de l'année 2026, ravivant le souvenir de cette tragédie et les questions sur la responsabilité dans la gestion de l'habitat indigne à Marseille. Le 5 novembre 2018, les immeubles situés aux numéros 63 et 65 de la rue d'Aubagne s'effondraient, causant la mort de huit personnes et traumatisant durablement la ville. Après un premier procès qui s'est ouvert le 7 novembre 2024, la cour d'appel a fixé les dates pour le second jugement.
Celui-ci se tiendra du 2 novembre au 19 décembre 2026.
Cette nouvelle étape judiciaire fait suite à l'appel interjeté par le parquet contre les peines prononcées en première instance.
Lors de ce premier jugement, dix personnes avaient été condamnées, dont trois à des peines de prison ferme.
Les détails spécifiques des condamnations initiales ne sont pas mentionnés dans les articles fournis.
La tenue de ce procès en appel souligne la complexité et la longueur du processus judiciaire visant à établir les responsabilités dans cette catastrophe, qui a mis en lumière de manière tragique la question de l'habitat insalubre et du mal-logement à Marseille.
Pour les familles des victimes et les nombreux habitants délogés, ce long parcours judiciaire est une épreuve continue, mais nécessaire pour que justice soit rendue et pour panser les plaies d'une ville marquée par ce drame.
En résuméLe procès en appel concernant les effondrements de la rue d'Aubagne est programmé pour fin 2026, prolongeant la quête de justice pour les huit victimes. Cette procédure, initiée par le parquet, réexaminera les responsabilités dans un drame qui a exposé la crise du logement indigne à Marseille et laissé une cicatrice profonde dans la mémoire collective de la ville.