L'affaire a débuté lorsque la projection du film, qui a attiré près de 200 000 spectateurs en France, a été annulée par le maire une heure avant sa tenue, au nom du "principe de laïcité". Cette décision a été qualifiée de "stalinienne" et d'"une violence inouïe" par Sylvain Souvestre, maire (LR) des 11e et 12e arrondissements, tandis que le réalisateur Steven James Gunnell dénonçait une censure. Saisi en référé-liberté, le tribunal administratif de Marseille a rapidement ordonné à la mairie de reprogrammer la séance, jugeant l'annulation comme "une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression". Face à cette décision de justice, le maire Benoît Payan a déclaré : "La justice me dit qu’il est programmable, je le rediffuse".
Au-delà de la controverse sur la laïcité, plusieurs articles soulignent que cet incident s'inscrit dans un contexte de gestion critiquée du château de la Buzine depuis sa reprise en régie municipale en juin 2023. Des problèmes de maintenance sont évoqués, tels qu'une panne d'ascenseur de huit mois ayant entraîné la perte du label "Tourisme et Handicap", des plafonds gorgés d'eau et une baisse de fréquentation de 40%. La polémique est ainsi présentée comme "symptomatique d’une gestion autoritaire" et d'une dégradation d'un lieu culturel emblématique, autrefois géré par l'association de Nicolas Pagnol.







