Cette initiative vise à s'attaquer aux ramifications financières et institutionnelles des réseaux criminels qui gangrènent la ville. Selon l'article, cette nouvelle structure est intégrée à la section économique et financière du parquet.

Elle est composée de deux magistrats spécialisés qui sont déjà en charge d'une vingtaine d'enquêtes.

La création de cette cellule marque une évolution stratégique dans l'approche des autorités face au grand banditisme. Plutôt que de se concentrer uniquement sur le trafic de stupéfiants au niveau de la rue, l'objectif est désormais de démanteler les systèmes de corruption qui permettent à ces réseaux de prospérer. Cela implique de cibler les flux financiers, le blanchiment d'argent et les éventuelles complicités au sein des institutions publiques ou des entreprises privées que les trafiquants pourraient chercher à infiltrer ou à corrompre. Cette démarche vise à affaiblir les organisations criminelles à leur racine, en coupant leurs soutiens logistiques et financiers.

Pour une ville comme Marseille, où le narcotrafic est une source majeure de violence et d'insécurité, s'attaquer à la corruption associée est considéré comme un levier essentiel pour obtenir des résultats durables dans la lutte contre le crime organisé.