Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans la cité phocéenne.

La décision a été officialisée par un arrêté publié le 15 octobre, signé par le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc.

Ce document autorise la municipalité à étendre de manière significative son réseau de vidéoprotection.

Le déploiement de ces 300 nouveaux dispositifs est planifié pour s'achever en 2026.

Cette initiative s'inscrit dans un contexte de préoccupations sécuritaires persistantes à Marseille, notamment liées au trafic de drogue, aux règlements de comptes et à la délinquance du quotidien. L'installation de caméras supplémentaires est une réponse technologique choisie par les pouvoirs publics pour tenter d'améliorer la prévention de la criminalité, de faciliter l'identification des auteurs d'infractions et de renforcer le sentiment de sécurité des habitants. Le projet reflète une tendance nationale à l'augmentation de la surveillance dans l'espace public. Cependant, de telles mesures alimentent régulièrement le débat public, opposant les partisans d'une sécurité renforcée par la technologie aux défenseurs des libertés civiles, qui s'inquiètent des risques de surveillance de masse et d'atteinte à la vie privée. Pour la municipalité marseillaise, il s'agit d'un investissement majeur dans sa stratégie globale de sécurité.