Cette décision a immédiatement provoqué de fortes réactions.

Sylvain Souvestre, maire (LR) des 11e et 12e arrondissements, a qualifié l'acte de "décision stalinienne" et d'une "violence inouïe", tandis que le réalisateur, Steven James Gunnell, a dénoncé un "boycott" et appelé les Marseillais à se soulever "pour la pluralité et pour l'universalisme". Saisi en référé-liberté, le tribunal administratif de Marseille a rapidement tranché en faveur des plaignants, jugeant l'annulation comme "une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression" et ordonnant à la ville de reprogrammer la séance.

Face à cette décision, le maire Benoît Payan a déclaré : "La justice me dit qu’il est programmable, je le rediffuse".

Au-delà du débat sur la laïcité, cette polémique s'inscrit dans un contexte de critiques plus larges concernant la gestion municipale du château de la Buzine depuis la fin de la délégation de service public à l'association de Nicolas Pagnol. Des articles font état d'un patrimoine "laissé en jachère", avec une panne d'ascenseur de huit mois ayant entraîné la perte du label Tourisme et Handicap, des plafonds endommagés par l'eau et une baisse de fréquentation de 40%.