La cour d'appel a programmé les audiences du 2 novembre au 19 décembre 2026.

Cette décision fait suite à l'appel interjeté par le parquet contre le jugement de première instance.

Lors de ce premier procès, dont un article mentionne l'ouverture en novembre 2024, dix personnes avaient été condamnées, dont trois à des peines de prison ferme.

L'appel du parquet suggère une insatisfaction quant aux peines prononcées, cherchant potentiellement des sanctions plus lourdes ou une redéfinition des responsabilités pénales des prévenus. Le temps judiciaire, particulièrement long dans cette affaire complexe, est une épreuve supplémentaire pour les proches des victimes. Un article souligne qu'il faudra "bien plus" que quelques secondes, le temps qu'il a fallu aux immeubles pour s'effondrer, "pour panser les plaies des proches des huit victimes et d’une ville traumatisée".

La tenue de ce second procès sera un moment crucial, non seulement pour établir définitivement les responsabilités dans ce drame de l'habitat indigne, mais aussi pour le travail de mémoire collective de la ville. L'affaire a en effet mis en lumière de manière crue l'état de délabrement d'une partie du parc immobilier du centre-ville et a déclenché une prise de conscience politique et citoyenne sur cette question.