Un mois après les faits, le 22 octobre, la victime a officiellement déposé une plainte.

Selon son avocat, la procédure vise des faits de "violences en réunion" commis par "des personnes dépositaires de l’autorité publique". Cette démarche judiciaire a permis de formaliser les accusations et de déclencher une réponse institutionnelle. En conséquence, deux enquêtes distinctes ont été ouvertes pour examiner les circonstances de l'incident.

L'une est de nature judiciaire, visant à établir les responsabilités pénales des agents impliqués, tandis que l'autre est une enquête administrative, probablement menée par l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), pour évaluer d'éventuels manquements aux règles déontologiques. L'affaire met en lumière la question de l'usage de la force lors des opérations de maintien de l'ordre et l'impact des images citoyennes dans la documentation et la judiciarisation de possibles abus. La viralité de la vidéo a joué un rôle déterminant dans la médiatisation de l'affaire, transformant un incident local en un débat national sur les pratiques policières.